Les glandes endocrines sont des organes de petit volume réparties dans tout le corps (hypophyse, thyroïde, surrénales, ovaires…). Elles fabriquent des hormones, c’est-à-dire des substances qui sont indispensables à la vie parce qu’elles permettent le fonctionnement du cœur, de la respiration, de la digestion, de la reproduction des êtres vivants… Leurs atteintes, par dépôt de fer, perturbent leur fonctionnement et sont responsables de la fatigue, des troubles sexuels, des lésions articulaires, du diabète sucré…
                             

Elles provoquent donc les premiers signes de l’HH au début et sont responsables des complications graves qui surviennent vers 45-60 ans. Heureusement que l’on peut traiter le manque de ces hormones. Le meilleur exemple est l’insuline qui n’est plus sécrétée par le pancréas dans l’HH mais peut être administrée aux diabétiques sous forme d’insuline synthétisée.

                   
Les troubles sexuels de l’homme comportent le manque de désir, les troubles de l’érection, les éjaculations trop rapides ou trop lentes, l’insuffisance ou absence « du plaisir » (orgasme).

Nous centrerons nos réflexions sur l’insuffisance d’érection qui a bénéficié depuis 20 ans de progrès scientifiques :

-         Dans le domaine épidémiologique, les études permettent de mieux la définir, de préciser sa prévalence (très élevée : 43 % dans l’HH d’après l’étude sur le prix de revient de l’HH), son incidence corrélée avec l’âge, sa valeur de marqueur de l’état de santé global, ses facteurs étiologiques et ses facteurs de risque.