de M. Philippe Nogrix (Ille-et-Vilaine - UC-UDF)

 

QUESTION écrite n° 18892 publiée dans le JO Sénat du 28/07/2005 - page 2017

M. Philippe Nogrix attire l'attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le dépistage de l'hémochromatose en France. Depuis de nombreuses années, les associations se battent pour obtenir l'agrément des services publics pour ce dépistage. Il permettrait de faire de la prévention auprès des malades qui s'ignorent et de les informer. Il aimerait connaître la position du ministre en la matière et savoir ce qu'il entend faire pour permettre l'accréditation de ce test.

 

RÉPONSE publiée dans le JO Sénat du 20/10/2005 - page 2736

L'hémochromatose HFE1 est une affection qui est suivie par les services du ministère chargé de la santé depuis plusieurs années, tant par son dépistage que par sa prise en charge. La Haute autorité en santé (ex-Agence nationale d'accréditation et d'évaluation en santé) a été saisie dès le milieu des années 1990 afin de rédiger des recommandations concernant le dépistage de la maladie. A trois reprises (octobre 1995, juin 1999, avril 2004), la Haute autorité en santé a considéré comme injustifié le dépistage de masse. L'information des médecins est réalisée via les sociétés savantes spécialisées. La Haute autorité en santé a été également saisie de la prise en charge de la maladie, notamment à domicile. Les recommandations correspondantes devraient être publiées en 2006 et seront relayées auprès des médecins via les sociétés savantes et les organismes de formation médicale continue. Le grand public et les personnes atteintes seront informés par les associations de malades.